« Une vidéo enrichissante » publiée il y a sept ans par l’Université d’Oxford et partagée cette année par le Gircor, interprofession et lobby de l’expérimentation animale. On y voit que des rats « de » laboratoire (comprendre des rats issus de lignées créées spécifiquement pour l’exploitation par les laboratoires) s’adaptent bien à la vie en liberté.
En quelques heures, jours, semaines puis mois, les individus relâchés et observés développent des fonctionnements sociaux et des comportements complexes motivés par la grande diversité et les riches variations de leur environnement.
Malheureusement, ni la vidéo ni l’organisme qui la partage n’en tirent de conséquences sur la détention (ou « hébergement ») en laboratoire, trouvant simplement les résultats « probants ». Pourtant, quand on voit la curiosité et l’adaptabilité dont font preuve ces animaux une fois libérés de la cage en plastique dans laquelle ils ne peuvent habituellement que tourner en rond, nul besoin de parler des souffrances induites expérimentalement : la captivité en laboratoire elle-même est une privation tout à fait injuste.