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Régulation des interactions Hôte-Microbiote et impact en santé inflammatoire et métabolique.

Types de recherche
Alimentation animale, Conservation des espèces, Contrôles de qualité, Oncologie, Protection de l'environnement, Recherche appliquée, Recherche fondamentale, Système endocrinien, Système gastrointestinal, Système immunitaire, tests réglementaires, Toxicologie et autres tests de sécurité, Troubles endocriniens, Troubles gastrointestinaux, et Troubles immunitaires
Mots-clés
Intestin, Maladies inflammatoires et chroniques intestin, Microbiote, et Syndrome métabolique
Souris : 9960
Souffrances
sans réveil0
légères5160
modérées4800
sévères0
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué9960

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

Ces expérimentations ont pour objectif d’évaluer les facteurs environnementaux régulant le microbiote intestinal, ainsi que de caractériser les mécanismes par lesquels le microbiote intestinal peut conduire au développement de maladies inflammatoires chroniques.

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

Ce projet vise à mieux comprendre les mécanismes par lesquels le microbiote intestinal est régulé, et l’importance de ce dernier dans les maladies inflammatoires

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

Les animaux seront soumis à des prélèvement de sangs de 5 à 10µL par prélèvement sur animaux vigiles. Les animaux subiront 4 prélèvements uniques de sang pour une durée inférieure à 1 minute Les animaux subiront 3 prélèvements multiples de sang sur une durée de 2h, chacun de ces prélèvements multiples seront séparés d’au moins une semaine Les animaux subiront un maximum de 4 gavage oral d’un volume maximal de 200microL ? Ces gavages seront séparés d’au moins une semaine entre eux. Les animaux subiront un prélèvement unique de sang en fin de protocole

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

Certaines approches induiront une inflammation intestinale chronique et/ou un cancer colorectal chez les animaux. De plus, certains animaux développeront des dérégulations métaboliques, caractérisées notamment par une augmentation de la masse grasse. Les facteurs alimentaires étudiés, via leurs effets sur le microbiote intestinal, pourront favoriser la dysbiose intestinale de manière à promouvoir une inflammation intestinale chronique et/ou certaines dérégulations métaboliques légères. Aucun stress ni comportement anormal n’est anticipé. Ces nuisances attendues sont de sévérité modérée. Un stress et une potentielle douleur peuvent être liés aux prélèvements sanguins.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

A l’issue de toutes les procédures proposées, les animaux seront mis à mort afin de collecter les organes nécessaires à des analyses approfondies dans le but de répondre aux objectifs du projet.

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

Des modèles in vitro de culture de microbiote intestinal ainsi que des modèles cellulaires permettant de mimer la barrière intestinale existent. Cependant le recours au modèle murin est indispensable dans le cadre de ce projet afin de comprendre les interactions hôte / microbiote et notamment intestin/microbiote en lien avec le développement de pathologies inflammatoires chroniques.

2. Réduction

Un nombre minimum d’animaux suffisant pour assurer la reproductibilité de l’expérience et appliquer des tests statistiques entre les différentes conditions sera inclus dans chaque groupe. Des études précédentes ont montré que dans le même type de procédure, l’utilisation de 15 souris par condition et par sexe était nécessaire être utilisé afin d’atteindre des résultats interprétables et garantir l’utilisation de tests statistiques appropriés. Les tests statistiques envisagés dans le cadre de ce projet l’ont été après avis recueilli auprès des biostatisticiens.

3. Raffinement

Dans un souci de Raffinement, un suivi étroit des animaux et des points limites précoces et adaptés seront mis en place tout au long des expérimentations. Des points limites spécifiques et précoces sont définis pour chaque protocole. Dès l’apparition d’un signe clinique, différentes méthodes de Raffinement seront appliquées pour éviter ou minimiser l’inconfort ou la douleur : utilisation de gel de réhydratation, réhydratation sous-cutanée, renforcement de l’enrichissement.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

L’exploration de l’interaction du système immunitaire avec le microbiote nécessite un modèle flexible qui permette de manipuler chacun de ces domaines, de tester les causalités et de mesurer les paramètres moléculaires et cellulaires. En ce sens, le modèle souris est le plus adapté, car les outils permettant de manipuler et d’analyser le système immunitaire chez la souris sont les mieux développés parmi les mammifères. De plus, les connaissances acquises chez la souris permettent un transfert chez l’homme, du moins conceptuellement, et bien souvent en l’état. Les souris utilisées seront âgées de 3-8 semaines d’âge lors du démarrage des différentes procédures. Le microbiote intestinal se met en place dès les périodes précoces de la vie, et il est nécessaire pour nous d’utiliser de jeunes animaux afin d’étudier les facteurs environnementaux impactant la mise en place du microbiote.