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Epreuve CAV1 (Adénovirus Canin de type 1) par voie intra-veineuse chez le chien

Types de recherche
Autres tests de tolérance et d'efficacité et tests réglementaires
Mots-clés
Adénovirus, CAV1, Chien, Hépatite de Rubarth, et Vaccin
Chiens : 50
Souffrances
sans réveil0
légères12
modérées16
sévères22
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué50

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

Le projet a pour but d’évaluer l’efficacité d’un vaccin destiné au chien contre l’Hépatite de Rubarth. Pour qu’un vaccin soit autorisé, il faut notamment démontrer que celui-ci apporte un effet bénéfique sur l’animal pour la pathologie considérée. Les études sont réalisées sur l’espèce cible (chien) pour s’approcher au mieux des conditions réelles d’utilisation (Pharmacopée Européenne et réglementations des pays destinataires). Pour démontrer l’efficacité d’un vaccin contre cette pathologie canine, une phase d’épreuve suit la phase d’administration du vaccin. L’épreuve correspond à l’administration d’un agent pathogène pour reproduire expérimentalement la pathologie.

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

La finalité de ces études est de permettre le développement de vaccins efficaces contre l’Hépatite de Rubarth et donc de Réduire l’impact des maladies infectieuses chez les chiens.

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

Les nuisances prévues sur les animaux sont les suivants : – Administration du vaccin : 1 à 5 fois avec 2 à 5 semaines d’intervalle, sur tous les animaux en vigile, acte inférieur à 1 minute. – Administration de l’agent pathogène en intra-veineuse, 1 sur tous les animaux anesthésiés, acte inférieur à 10 minutes – Prélèvements sanguins plusieurs fois pendant l’étude sur tous les animaux en vigile, acte inférieur à 1 minute. – Observation clinique quotidienne sur tous les animaux en vigile, 5 minutes/animal.

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

Les nuisances ou effets indésirables attendus sur les animaux sont les suivants : – La contention et la répétition d’actes techniques (administrations et prélèvements) peuvent occasionner un stress et éventuellement de la douleur. – Le développement de la pathologie peut donner lieu à des signes cliniques sévères (diarrhées, apathie, hypothermie, douleur abdominale) notamment chez les animaux non-vaccinés = animaux témoins dans les études d’efficacité.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

Tous les animaux sont euthanasiés en fin d’étude, pour des raisons de biosécurité liées à la catégorie de risque de l’agent biologique (ARG2), aucun chien administré (même protégé) ne peut ressortir du batiment (confinement BSL2).

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

3R / Remplacement :

Lorsque cela est possible, une première étape dans le projet de développement d’un vaccin consiste à tester in vitro différents candidats. Ceci permet une première sélection de ces derniers, réduisant ainsi le nombre de candidats à tester in vivo donc le nombre d’animaux utilisés. Une série de tests analytiques permet de garantir un certain niveau de sécurité pour les animaux recevant le produit. Un recueil d’informations est aussi apporté par la bibliographie lorsque cela est possible.

2. Réduction

3R / Réduction :

Pour les études réglementaires, le nombre d’animaux est fixé par les textes. En amont, lors des phases recherche, les effectifs sont évalués au plus juste de façon à minimiser le nombre de chiens tout en permettant d’interpréter les résultats des études. 3 à 4 candidats vaccin pourront être traités

3. Raffinement

3R / Raffinement :

Pour chaque étude, une période d’acclimatation systématique est prévue dans le but de limiter le stress des animaux et de stabiliser leur état physiologique (sauf cas exceptionnels subordonnés au protocole expérimental). Les conditions d’hébergement sont adaptées à l’espèce et à l’âge des animaux pour maximiser leur confort et leur bien-être. Dans le cas d’études sur jeunes animaux (moins de 7 semaines d’âge), les animaux seront hébergés avec leur mère ou une nourrice. Les animaux sont hébergés en groupe. Des enrichissements adaptés au milieu sont mis en place. La contention et les actes techniques sont réalisés par un personnel hautement qualifié. Ils peuvent avoir recours à une anesthésie et/ou une analgésie si l’acte ou l’animal le nécessite. Pour l’administration de l’agent pathogène en intra-veineuse, une anesthésie légère d’une durée d’environ 10 minutes est réalisée pour permettre la pose d’un cathéter et l’administration lente de la souche d’épreuve. Pour les chiots (inférieurs à 6 mois), le volume administré est de 1.0mL. Pour les animaux adultes, le volume administré ne dépassera pas 10mL. Une surveillance accrue des animaux juste après cette administration (~2 à 3h) pour s’assurer du bon réveil des animaux et du bon déorulé de l’administration. Des points limites spécifiques de la pathologie sont définis. Ces critères sont en constante évolution de manière qu’ils reflètent au mieux l’expérience du terrain et l’état actuel des connaissances vétérinaires. Le personnel est formé et compétent pour identifier les cas pour lesquels l’animal n’est plus dans son état physiologique optimal. Une observation, a minima, quotidienne des animaux est réalisée. Elle porte sur les points suivants : apparence physique externe, comportement spontané, comportement provoqué/réponse aux stimuli externes et détection des signes cliniques de la maladie. La Structure du Bien Etre Animal (SBEA) garantit l’amélioration des techniques de soins et des conditions de vie des animaux.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

L’évaluation sur espèce cible (chien) est une exigence règlementaire et le modèle optimal pour réaliser les études à ce stade de connaissance. En générale la vaccination s’effectue à 7 semaines d’âge, mais des animaux de 4 semaines pourront être inclus (animaux nés sur site ou chez un fournisseur). Dans ce cas les chiots seront hébergés avec leur mère ou une nourrice. Dans les études de durée d’immunité, les chiots sont vaccinés jeunes puis observés jusqu’à l’âge adulte pour tester la durée de protection conférée par le médicament. Pour la mise au point de modèle d’épreuve, des animaux adultes (> 12 mois) peuvent également être utilisés.