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Évaluation de composés dans des modèles de cancer chimiquement induit chez la souris.

Types de recherche
Oncologie et Recherche fondamentale
Mots-clés
cancer et thérapie
Souris : 17600
Souffrances
sans réveil0
légères0
modérées0
sévères17600
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué17600

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

Le projet regroupe différentes stratégies dont l’objectif d’évaluer des solutions thérapeutiques innovantes dans modèles murins de cancers chimiquement induits. D’après un nombre croissant d’études publiées, le cancer induit par des produits chimiques chez les animaux est le meilleur modèle pour comprendre l’étiologie et la cancérogenèse du cancer, car il reproduit fidèlement l’exposition chronique à des cancérogènes environnementaux. Les modèles décrits permettent un développement tumoral lent, correspondant à la progression des tumeurs humaines, et sont donc pertinents pour étudier l’impact des nouvelles thérapies à tous les stades de développement de la tumeur. De plus, ils présentent des caractéristiques histologiques, pathologiques et moléculaires similaires aux tumeurs humaines. En outre, les modèles induits chimiquement sont reproductibles expérimentalement et se fondent sur l’utilisation des souris immunocompétentes, ce qui permet également d’évaluer l’effet du système immunitaire sur l’efficacité des nouveaux médicaments testés. L’objectif de ce projet est de pouvoir tester à la fois des des thérapies prophylactiques qui peuvent empêcher ou retarder l’apparition de tumeurs mais également des thérapies pouvant bloquer l’évolution de tumeurs d’une phase précoce à une phase avancée (terminale, plus agressive et difficile à traiter).

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

Le projet fournira des informations aux agences réglementaires pour les aider à décider de la mise sur le marché d’un médicament chez l’homme ou chez l’animal. Le projet contribuera à la mise sur le marché de médicaments sûrs et protégés chez l’homme et l’animal pour des maladies dont les besoins thérapeutiques ne sont pas encore satisfaits.

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

procédure 1 : Modèle de carcinome épidermoïde pulmonaire chimiquement induit chez la souris Le prélèvement de différents organes (poumon, foie, rein, ganglions lymphatiques, peau) pour les études ex vivo sera effectué à la fin de l’étude : lorsque les animaux sont euthanasiés par dislocation cervicale après avoir été anesthésiés à l’isoflurane. Au cours de l’étude, des échantillons de sang peuvent être prélevés par microprélèvement au niveau de la queue sur des animaux vigile et dans la phase terminale de l’étude pour injection intracardiaque sur des animaux anesthésiés à l’isofluorane. Le maximum de prélèvements de sang est limité au volume totale de sang prélévé sur une semaine qui doit être infèrieure à 20% du volume de sang total. procédure 2 : Evaluation de nouvelles thérapies sur le modèle cancer colorectal associé à la colite induite par le Azoxymethane (AOM) et Dextran Sulfate Sodium (DSS) chez la souris. Le tatouage est réalisé une seule fois dans l’étude et dure un maximum de 10 secondes. L’imagerie est réalisée 3 fois et dure 15 minutes maximum sous anesthésie. La mise en cage individuelle pour la récolte des fécès est réalisée 12 fois sur toute l’étude pour une durée de 30 minutes maximum par jour. Du microsampling à la veine de la queue est réalisée en fin d’étude sur plusieurs time point, le volume maximum prélevé correspond à 20% du volume total sanguin estimé de l’animal. Les organes sont prélevés en fin d’études sur des animaux préalablement anesthésiés puis euthanasiés. Des micro biopsies (maximum 2 micro biopsies par prélèvement sur le colon qui seront réalisés avec un espacement de 6 jours) pourront être réalisées à l’aide d’une pince flexible (diamètre de 3 Fr.). La durée de l’examen ne durera pas plus de 15 minutes par animal. Le prélèvement de différents organes (poumon, foie, rein, ganglions lymphatiques, peau) pour les études ex vivo sera effectué à la fin de l’étude : lorsque les animaux sont euthanasiés par dislocation cervicale après avoir été anesthésiés à l’isoflurane. Au cours de l’étude, des échantillons de sang peuvent être prélevés par microprélèvement au niveau de la queue . sur des animaux vigile et dans la phase terminale de l’étude pour injection intracardiaque sur des animaux anesthésiés à l’isofluorane. Le maximum de prélèvements de sang est limité au volume totale de sang prélévé sur une semaine qui doit être infèrieure à 20% du volume de sang total.

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

Après un traitement au NTCU, les souris peuvent présenter une perte de poids, des lésions cutanées, une déficience respiratoire. Après le traitement par l’AOM-DSS, les souris peuvent présenter une perte de poids, une diarrhée, du sang dans les fèces, un prolapsus (dans la phase terminale de l’étude). Ces signes cliniques seront surveillés quotidiennement et, à l’aide d’une fiche de suivi de scores de signes cliniques délétères, il sera décidé si l’animal est suspendu du traitement, si de la nourriture molle sera ajoutée à la cage pour faciliter l’alimentation, ou s’il est euthanasié et retiré de l’étude prématurément.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

Les animaux seront euthanasiés à la fin de l’étude car des prélèvements terminaux d’organes sont nécessaires pour réaliser les analyses permettant de répondre à la question scientifique.

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

Les composés testés auront été sélectionnés en amont par des tests in vitro, in silico ou par modélisation sans recours à l’animal afin de limiter le nombre d’animaux utilisés. Les systèmes biologiques mis en œuvre, qui aboutissent au développement de tumeurs, sont des systèmes complexes et ne peuvent pas être remplacés par des méthodes in vitro ou in silico.

2. Réduction

La sélection de composés d’intérêt pendant la phase in vitro permet de Réduire le nombre d’études in vivo donc le nombre d’animaux utilisés. De plus, des études statistiques, sont menées afin d’optimiser et de Réduire le nombre d’animal dans chaque groupe. Enfin, avant de commencer les études sur les deux modèles décrits, une phase de mise en place des deux modèles est prévue pour déterminer les conditions expérimentales optimales et évaluer la possibilité de Réduire le nombre d’animaux à utiliser dans les études futures.

3. Raffinement

Les animaux sont hébergés en groupe dans des cages contenant des dispositifs d’enrichissement, dans des locaux appropriés, conformes aux standards réglementaires et suivis par un personnel spécifiquement formé et compétent. Des critères d’arrêt anticipé spécifiques pour les animaux porteurs de tumeurs sont mis en place dans les études pour limiter la souffrance des animaux. Les procédures potentiellement douloureuses ou source d’inconfort ou de stress (imagerie, biopsie) se feront sous anesthésie générale gazeuse.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

Le recours à des animaux est justifié par le besoin de disposer de données pertinentes tant sur la compréhension de l’étiologie et des mécanismes physiopathologiques lors de l’apparition et du développement de certains cancers que sur la mise au point de solutions thérapeutiques innovantes. Selon un nombre croissant d’études, le cancer induit par des produits chimiques chez les animaux est le meilleur modèle pour comprendre l’étiologie et la cancérogenèse du cancer, car il reproduit fidèlement l’exposition chronique à des cancérogènes environnementaux. Les souris seront adultes ou adultes matures. Le stade adulte ou adulte mature est celui où la majorité des pathologies cancéreuses se développent.