Résumé non technique d'un projet d'expérimentation animale, reproduit depuis ALURES
("EC NTS/RA identifier" : NTS-FR-265686)
Objectifs et bénéfices escomptés du projet
Décrire les objectifs du projet.
L’objectif est de créer et d’évaluer le bien-être animal d’une nouvelle lignée de souris et d’identifier génétiquement celle-ci via une méthode de génotypage invasif. La production de ces animaux est nécessaire pour nos projets de recherche sur les mécanismes cellulaires et moléculaires de calcifications vasculaires en contexte d’insuffisance rénale chronique.
Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?
Les bénéfices du projet sont attendus à la fois dans le domaine de la recherche fondamentale et dans le domaine médical. L’utilisation de cette lignée de souris permettra de comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires qui sont à l’origine des symptômes observés en phase tardive de l’insuffisance rénale chronique. Le génotypage permet la caractérisation génétique de la lignée pour optimiser la gestion des élevages et la production des animaux pour les projets scientifiques.
Nuisances prévues
À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?
1 prélèvement (1mm) à l’extrémité de la queue – pesée des animaux une fois par semaine – phénotype dommageable possible mais peu probable
Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?
Le stress ressenti par l’animal est limité lors des pesées qui sont rapides et par l’utilisation d’un tunnel pour prendre la souris (1 fois par semaine pendant 14 semaines). Cette lignée n’a jamais été générée, les effets de leur modification génétique ne sont donc pas connus. La biopsie au niveau de la queue peut entrainer de la douleur et du stress chez l’animal.
Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.
mis à mort à la fin de l’évaluation du bien-être animal
Application de la règle des "3R"
1. Remplacement
Nos projets de recherche visent à comprendre le rôle d’une protéine connue pour transporter du phosphate du milieu extracellulaire vers l’intérieur de la cellule. La régulation des concentrations de phosphate et de calcium dans le sang et au niveau d’un organe est une composante importante pour notre problématique, ce qui nécessite de travailler sur l’organisme entier. D’autre part, nous nous intéresserons aux réponses de cette lignée de souris dans un contexte d’insuffisance rénale chronique, qui est une maladie impliquant une communication entre plusieurs organes. L’expérimentation sur animal entier est indispensable pour évaluer le rôle des différents organes impliqués dans cette pathologie
2. Réduction
Les croisements sont élaborés pour obtenir un nombre suffisant d’animaux permettant d’obtenir des résultats robustes et fiables pour l’évaluation du bien-être animal (au moins 14 animaux par génotype selon les recommandations européennes). Leur nombre est adapté aux besoins de l’évaluation du bien-être chez les deux sexes.
3. Raffinement
Pour la mesure de poids hebdomadaire, les expérimentateurs sont entraînés à ne pas tenir les souris par la queue. Ce geste limite le stress des animaux. La biopsie de queue est réalisée lors du baguage soit en vigile soit sous anesthésie générale. Cette méthode est approuvée, précise, rapide (quelques secondes), standardisée et réalisée par du personnel formé, ce qui limite les effets de stress et douleurs chez les animaux. L’anesthésie permet de favoriser la bonne pose de la bague et le prélèvement de queue dans un environnement plus confortable pour le manipulateur et l’animal.
Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.
Les souris mutantes générées dans ce projet n’ont jamais été caractérisées. Nous évaluerons le bien-être de ces animaux selon les recommandations européennes, de la naissance jusqu’à l’âge de 48 semaines. L’identification de leur modification génétique sera effectuée à l’âge de 21 jours. Dans ce projet, 6 mâles géniteurs et 12 femelles génitrices seront utilisés pour générer des groupes d’animaux contrôles et mutants nécessaires (au moins 14 animaux par groupe) pour apporter des conclusions robustes sur l’évaluation du bien-être animal.