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Effet des ions bromure sur l’hyperactivité striatale chez un modèle murin du syndrome de Rett

Types de recherche
Recherche fondamentale et Système nerveux
Mots-clés
Imagerie, Métabolisme cérébral, et syndrome de Rett
Souris : 32
Souffrances
sans réveil0
légères0
modérées32
sévères0
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué32

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

Le syndrome de Rett est une maladie rare qui touche principalement les filles. Elle se manifeste par des problèmes moteurs (comme des difficultés à bouger) et des troubles du comportement, comme ceux qu’on observe dans l’autisme. Les enfants atteints perdent des compétences qu’ils avaient avant, comme marcher ou parler. Actuellement, il n’existe pas de traitement qui permet de soulager ces symptômes. L’objectif de ce projet est d’essayer de trouver un traitement pour améliorer la situation. Dans une étude précédente, nous avons remarqué que certaines zones du cerveau des souris modèles de la maladie étaient trop actives, ce qui pourrait expliquer certains symptômes. Nous avons aussi découvert que des ions bromures, pourraient Réduire les troubles moteurs et du comportement dans ce modèle de la maladie. Le but de ce projet est de vérifier si ces ions peuvent ramener l’activité cérébrale de ces souris à la normale, en utilisant une technique d’imagerie qui permet de voir comment leur cerveau fonctionne.

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

Ce projet a pour but de vérifier si un traitement avec des ions bromure peut aider à améliorer les problèmes moteurs et les symptômes autistiques des souris atteintes d’un modèle de la maladie de Rett. L’idée est aussi de voir si ce traitement pourrait ramener l’activité du cerveau des souris à un niveau normal. Cela nous aidera à mieux comprendre comment ces ions bromure agissent et s’ils peuvent devenir une solution pour améliorer les traitements contre cette maladie.

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

Les animaux subiront deux séances d’imagerie d’une heure sous anesthésie gazeuse. Ils recevront également des injections intrapéritonéales quotidiennes pendant deux semaines (14 injections au total). Chaque injection nécessitera une contention de l’animal pendant quelques secondes

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

Les animaux recevront une administration quotidienne d’agents pharmacologiques par voie intrapéritonéale. Bien que la probabilité soit faible, une inflammation au niveau du site d’injection ne peut être totalement exclue. La technique d’imagerie utilisée est non invasive, ne générant pas de stress particulier, à l’exception du stress causé par la contention et la manipulation.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

Tous les animaux seront mis à mort, car il est impossible de reclasser des animaux ayant subi un traitement pharmacologique.

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

3R / Remplacement :

Pour mieux comprendre les causes de l’autisme et développer de nouveaux traitements, il est essentiel de disposer de modèles animaux que les scientifiques peuvent étudier. En examinant de près le comportement de ces animaux, nous pouvons vérifier s’ils représentent bien les caractéristiques de l’autisme. Cela nous aide également à tester l’efficacité de nouveaux traitements. L’évaluation des effets d’un traitement doit se faire principalement à travers le comportement des animaux, car il n’existe pas de test biologique permettant de diagnostiquer l’autisme. En effet, le diagnostic repose uniquement sur l’observation des comportements. C’est pourquoi nous devons étudier les animaux dans leur ensemble pour capturer toute la variété de leurs comportements.

2. Réduction

3R / Réduction :

Nous utilisons des outils statistiques appropriés pour déterminer précisément le nombre d’animaux nécessaires à la réalisation des expériences

3. Raffinement

3R / Raffinement :

Nous mettons tout en œuvre pour que les animaux subissent le moins de stress ou d’inconfort possible tout au long de l’étude. Les souris sont logées en petits groupes, avec tout le nécessaire pour se sentir à l’aise, comme des matériaux pour faire leur nid. Elles sont également manipulées chaque jour pour les habituer à l’interaction avec les expérimentateurs. Pendant l’ensemble du protocole, nous suivons attentivement leur bien-être, en contrôlant leur poids et leur posture, et en surveillant des signes comme la perte de poils ou un dos voûté, pour nous assurer qu’elles ne souffrent pas. Lorsque nous testons de futurs médicaments, nous alternons les côtés pour les injections afin qu’elles soient le moins gênantes possible pour l’animal. Avant chaque expérience, les animaux sont doucement préparés pour les séances d’imagerie, avec une période d’habituation afin de Réduire le stress. Lors des imageries, ils sont endormis sous anesthésie gazeuse et maintenus à une température constante grâce à un lit chauffant. Leur température corporelle et leur respiration sont surveillées en continu pour garantir leur confort. Enfin, pour évaluer de manière précise l’effet du traitement, chaque animal sera comparé à lui-même en mesurant son activité cérébrale avant et après le traitement.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

Les souris sont des animaux sociaux, ce qui nous permet d’étudier facilement les problèmes de relations sociales, un symptôme clé de l’autisme. Leur comportement très riche nous aide aussi à évaluer d’autres réactions qui peuvent être affectées par l’autisme. Les problèmes de comportement observés chez les souris utilisées pour modéliser l’autisme sont suffisamment clairs pour tester si notre modèle est correct et, si c’est le cas, pour voir si certains traitements peuvent avoir des effets positifs. À l’exception des souris, aucune autre espèce animale ne peut être génétiquement modifiée pour imiter cette maladie humaine. Nous utiliserons des souris adultes (âgées de 8 à 12 semaines), car à cet âge leur comportement est bien développé et les problèmes de comportement se sont stabilisés.