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Titre du projetExploration de nouveaux agents thérapeutiques pour la maladie de Niemann-Pick type C avec un modèle murin

Types de recherche
Recherche fondamentale et Système nerveux
Mots-clés
Cholesterol, maladie rare, et molécule thérapeutique
Souris : 2070
Souffrances
sans réveil0
légères1150
modérées340
sévères580
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué2070

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

La maladie génétique rare étudiée se manifeste par des symptômes métaboliques et neurologiques très variés. Elle est difficile à diagnostiquer et d’évolution fatale. Actuellement, il n’y a pas de traitement curatif. Le but principal de ce projet est de mieux comprendre l’effet de molécules potentiellement thérapeutiques sur l’accumulation pathologique de cholestérol dans cette maladie en utilisant des souris comme modèle expérimental. Deuxièment, l’objectif est de décrire plus précisément les changements pathologiques de ce modèle murin, à l’âge de 10 semaine, stade tardif de la maladie.

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

Il s’agit de valider in vivo l’effet de candidat médicament dans un modèle murin de maladie génétique d’accumulations pathologiques de lipides, et à la fois d’obtenir des connaissances approfondies du modèle à 10 semaines.

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

Un groupe d’animaux anesthésiés 10 minutes recevra une injection unique dans l’oeil qui permet de cibler et délivrer une molécule aux neurones de la rétine par une voie modérement invasive. Le deuxième groupe d’animaux vigiles recevra une injection une fois par jour d’une molécule thérapeutique pendant 4 semaines. Pour constituer les groupes expérimentaux, tous les animaux seront génotypés par un génotypage de type “invasif”, en biopsiant la queue des souris vers l’âge de 6 jours.

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

Les injections intraoculaires bilatérales sous anesthésie générale peuvent générer un inconfort passager, et potentiellement un risque de lésions oculaires. Les injections intrapéritonéales répétées peuvent stresser les souris et provoquer des inflammations ou des lésions locales qu’il faudra surveiller Quant aux souris âgées de 10 semaines, elles développent des symptômes neurologiques (pertes d’équilibre et coordination, tremblements) accompagnés d’un amaigrissement à partir de 6 semaines d’âge.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

Les souris sont mises à mort pour prélever des tissus.

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

Nous sommes obligés d’utiliser des animaux pour étudier les effets de molécules comme therapeutiques dans la maladie. Ces mécanismes dépendent d’interactions complexes entre une multitude de types cellulaires hautement spécialisés qui ne peuvent pas être imitées par des modèles alternatifs in vitro.

2. Réduction

Nous utilisons mâles et femelles pour Réduire de moitié le nombre de souris. Et chaque souris est son propre contrôle et permet ainsi de Réduire encore de moitié le nombre d’animaux. Le nombre d’animaux a été établi pour permettre d’obtenir des résultats statistiquement fiables et robustes.

3. Raffinement

Les conditions d’hébergement des souris seront raffinées : les souris d’une même portée seront gardées ensemble après le sevrage jusqu’au moment de leur mise à mort et les cages sont enrichies avec du matériel de nidation et de barreaux à ronger. Elles seront nourries avec des bouchons ainsi qu’une forme gélifiée (pour faciliter la préhension) du même aliment, placés directement dans la litière pour faciliter l’accès aux souris si elles présentent des troubles locomoteurs. Les souris seront maniées à l’aide d’un tunnel de manipulation. Un suivi clinique quotidien sera assuré (ouverture de la cage pour l’examen du comportement locomoteur), ainsi que celui du poid. Une partie des injections sera réalisée sous anesthésie gazeuse. Nous avons aussi établi des points-limites permettant de soustaire l’animal à la souffrance.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

La souris représente un modèle animal bien établi et reconnu pour étudier la rétine des mammifères et ses maladies. Il existe d’autres lignées murines et félines avec des mutations naturelles ou induites dans le même gène. Nous préférons utiliser la lignée choisie car elle développe les symptômes plus tôt et plus rapidement. Par conséquent, les souris souffrent moins que dans les autres modèles, qui ont besoin d’être maintenus plus longtemps. Dans l’étude de candidat médicament, les animaux seront utilisés à 4 semaines, soit après le sevrage et ne présenteront pas encore de symptôme de la maladie. Pour étudier et décrire les changements pathologiques très tardifs de la maladie, nous utiliserons des animaux âgés de 7 et 10 semaines.