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Mécanismes immuno-régulateurs induits par les peptides d’élastine dans l’adénocarcinome pulmonaire chez la souris

Types de recherche
Oncologie, Recherche fondamentale, Système immunitaire, et Système respiratoire
Mots-clés
Cancer pulmonaire et réponse immunitaire
Souris : 810
Souffrances
sans réveil0
légères0
modérées810
sévères0
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué810

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

L’élastine est une molécule donnant leur élasticité aux organes. Les poumons, de part leur besoin d’élasticité sont riche en élastine. Quand elle se dégrade des molécules appelées peptides d’élastine se forment et peuvent influencer les cellules du système immunitaire. Au cour de la croissance des tumeurs dans les poumons, beaucoup de peptides d’élastine sont produits. De plus ces peptides peuvent provenir d’un emphysème, c’est-à-dire de la destruction des poumons, qui est présent chez 50 à 60% des patients atteints de cancer des poumons. L’objectif de ce projet est de déterminer comment les peptides d’élastine influencent les cellules du système immunitaires pour les empêcher de combattre les cellules tumorales.

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

A court terme, ce projet permettra d’acquérir des connaissances supplémentaires sur la façon dont les peptides d’élastine influence le système immunitaire dans le cancer. A plus long terme, ce projet nous permettra de proposer de nouvelles thérapies ciblant les peptides d’élastines.

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

Les souris subiront: procédure 1 et 3: Une injection dans l’abdomen de produit anesthésiant et une injection d’un petit volume de liquide directement dans les poumons. procédure 2: Deux injections dans l’abdomen de produit anesthésiant et deux injections d’un petit volume de liquide directement dans les poumons à quelques jours d’écart. procédure 4: Une injection dans l’abdomen de produit anesthésiant et une injection d’un petit volume de liquide directement dans les poumons. Une semaine après les souris devront absorber une petite goutte de liquide par le nez 3 fois par semaine pendant 2 semaines soit 6 fois.

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

L’injection dans l’abdomen peut causer une douleur légère de courte durée. L’injection dans les poumons peut provoquer un inconfort. Dans de rares cas, il peut y avoir une blessure de la trachée qui conduira à l’euthanasie de la souris. La croissance des tumeurs dans les poumons pourrait s’accompagner de difficultés respiratoires. L’administration par le nez peut provoquer un inconfort.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

Toutes les souris seront mises à mort à l’issue de la procédure. En effet, l’analyse du système immunitaire nécessite la mise à mort pour le prélèvement et l’analyse des organes.

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

3R / Remplacement :

Les résultats précédemment publié par la communauté scientifique nous a confirmé qu’il n’existe pas d’autre possibilités que l’animal nous permettant de reproduire les mécanismes biologiques complexes à l’œuvre dans la réponse immunitaire. Notre projet nécessite donc l’utilisation d’un modèle animal.

2. Réduction

3R / Réduction :

Pour nos expérimentations, nous avons calculé le nombre d’animaux nécessaire au plus juste afin de limiter le nombre de souris.

3. Raffinement

3R / Raffinement :

Les techniques utilisées ont été optimisée dans le laboratoire afin de limiter l’utilisation des animaux. Les souris feront l’objet d’une surveillance rapprochée afin de détecter tout stress et souffrance et d’y pallier. De la naissance à la mort, les animaux seront hébergés dans des conditions optimales incluant un enrichissement.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

Il n’existe aucun modèle n’utilisant pas les animaux capable de reproduire la complexité de la réponse immunitaire, le recours à l’animal est donc nécessaire. La souris est couramment considérée comme proche de l’humain pour l’étude du système immunitaire. L’utilisation de souris jeunes adulte est indispensable puisque la dégradation des poumons est un processus normal du vieillissement qui pourrait changer nos résultats mais le cancer du poumon que nous étudions est une maladie de l’adulte.