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Effets des domaines Fc d’anticorps sur la déplétion de cellules ou de complexes immuns

Types de recherche
Autre recherche fondamentale, Oncologie, Recherche fondamentale, et Système immunitaire
Mots-clés
Anticorps thérapeutiques, Complexes immuns, hFcgR, hIgG, et lymphocytes B
Souris : 5274
Souffrances
sans réveil0
légères0
modérées5274
sévères0
Devenir
Mise à l'adoption0
Reproduction (ou relâché si sauvage)0
Réutilisation0
Devenir non indiqué5274

Objectifs et bénéfices escomptés du projet

Décrire les objectifs du projet.

Nous cherchons à améliorer et à optimiser les anticorps thérapeutiques pour le traitement de diverses pathologies. Nous cherchons à améliorer la sélection d’anticorps innovants et d’optimiser la bioproduction de différents formats d’anticorps en comparant les choix possibles pour leur activité in vivo. Ceci sera étudié dans des souris humanisées pour des molécules affectants le rôle des anticorps pour une meilleure translation des résultats à l’homme.

Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet?

Notre projet vise à améliorer notre compréhension de la fonction effectrice d’anticorps à visée thérapeutique pour améliorer le traitement de diverses maladies humaines. La comparaison d’anticorps produits sous différents formats avec différentes modalités servira à mieux maîtriser leur développabilité dès les premières phases de développement et d’optimiser la bioproduction de formats d’anticorps.

Nuisances prévues

À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale?

– Injections sous-cutanées, intradermique, intraveineuse, intramusculaire, intrapéritonéale et intranasale sur animaux vigiles : quelques secondes. 1-2 injections par animal. – Prélèvement sanguin sur souris vigiles : quelques secondes. 5-6 prélèvements par animal. – Prélèvement sanguin sur souris anesthésiés : quelques minutes. 1 prélèvement par animal.

Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux et la durée de ces effets?

Au cours de ces expériences, il n’est pas théoriquement envisagé de douleur ou effet indésirable majeur du fait de la nature des produits injectés (anticorps ou protéine). Les prélèvement répétés de sang représentent la nuisance principale dans ce projet. Il est également possible que les animaux présentent une légère irritation au niveau des sites d’injection, qui sera contrôlée chez la souris. En outre, les souris peuvent souffrir d’une légère hypothermie transitoire (2 à 3°C de perte de température centrale pendant 20-30 min) après les injections d’antigènes et d’anticorps. La température des souris sera surveillée pour détecter toute perte de température anormale et des critères d’évaluation appropriés ont été fixés. Aucun effet à long terme n’est attendu pour cette procédure. Les injections et les prélèvements sanguins de petit volume ne requièrent qu’une contention suivi de l’introduction d’une aiguille. Pour ce geste les animaux sont susceptibles d’éprouver une douleur légère de courte durée. La sévérité globale des procédures est considéré comme modérée uniquement du fait de la répétition des prélèvements sanguins au cours des protocoles.

Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.

Tous les animaux seront mis à mort à la fin de chaque procédure car ils ne peuvent être ni réutilisés, ni replacés, ni adoptés car leur système immunitaire aura été modifié de manière pérenne durant les procédures, impactant leur capacité de réponse à d’autres stimuli.

Application de la règle des "3R"

1. Remplacement

3R / Remplacement :

Le recours à l’utilisation d’animaux est justifié par le fait que les mécanismes moléculaires du système immunitaire sont difficiles, voire impossible à étudier in vitro, en raison de l’implication de plusieurs organes et de l’absence d’un système circulatoire intact. Les thérapies objets d’investigations, ne peuvent pas être remplacées par des modèles in vitro: nos procédures expérimentales ont un caractère de stricte nécessité et ne peuvent pas être remplacées par d’autres méthodes expérimentales n’impliquant pas l’utilisation d’animaux vivants et susceptibles d’apporter le même niveau d’information biologiquement pertinente.

2. Réduction

3R / Réduction :

Le recours à des lignées consanguines de souris permet entre autres de Réduire le nombre d’animaux par groupe expérimental, et de ne pas prolonger les explorations dès lors que sont initiées et mesurables les conséquences biologiques des interactions entre les anticorps et leurs récepteurs. Les nombres d’animaux utilisés lors des expériences sont minimisés, avec la contrainte d’obtenir des données statistiquement significatives. Une analyse de variances sera réalisée entre les groupes.

3. Raffinement

3R / Raffinement :

Mesures prises pour minimiser les atteintes au bien-être des animaux. Il n’est pas attendu d’effet secondaire délétère pour la santé des animaux. L’état général des animaux et le point d’injection seront surveillés quotidiennement. La procédure sera interrompue si des signes généraux sont observés. Une légère irritation peut survenir au niveau des sites d’injection, qui sera contrôlée chez la souris. En outre, les souris peuvent souffrir d’une légère hypothermie transitoire (2 à 3°C de perte de température centrale pendant 20-30 min) après les injections d’antigènes et d’anticorps. La température des souris sera surveillée pour détecter toute perte de température anormale et des critères d’évaluation appropriés ont été fixés. Aucun effet à long terme n’est attendu pour cette procédure. Si l’animal présente une posture prostrée, un poil hérissé ou une perte de poids de plus de 10-15% le raffinenement sera renforcé avec du gel hydrique ou une réhydratation sous cutanée pour prévenir/traiter les signes cliniques. Si l’animal présente une hypothermie prolongée de plus de 30 min suite à une injection ou un prélèvement, les cages pourront être chauffées avec des chaufrettes. Les soins adéquats à apporter à l’animal seront déterminés par le vétérinaire. L’animal sera mis à mort si aggravation des signes clinique malgré le traitement.

Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents.

L’espèce utilisée est la souris de laboratoire. Le recours à des lignées consanguines de souris permet de Réduire le nombre d’animaux par groupe expérimental. Les souris de laboratoire restent des modèles dont la pertinence biologique et biomédicale est établie. De plus, l’utilisation de lignées de souris génétiquement modifiées permettra d’évaluer plus précisément les mécanismes moléculaires et cellulaires de la pathologie humaine. Nos procédures expérimentales ont un caractère de stricte nécessité et ne peuvent pas être remplacées par d’autres méthodes expérimentales n’impliquant pas l’utilisation d’animaux vivants et susceptibles d’apporter le même niveau d’information biologiquement pertinente. L’ensemble des animaux expérimentaux seront utilisés au stade « jeune adulte à adulte » : entre 6 et 15 semaines au début de l’expérience, âge à partir duquel le système immunitaire est mature et ne subit plus de changements majeurs. Les animaux ne sont pas utilisés à un âge plus avancé (au-delà de 15 semaines), afin que leur masse ne soit pas trop importante et ne nécessite l’injection de doses d’anticorps plus importantes.