➡ Les personnes humaines qui participent à des expériences scientifiques sont très bien protégées par la loi, surtout si elles sont vulnérables.
➡ Dans les laboratoires, les animaux sont bien moins protégés : on peut les faire souffrir, stresser et mourir pour nous.
➡ C’est à cause du « spécisme » : on s’accorde ces droits sur les animaux parce qu’ils ne sont pas humains.
➡ On tente souvent de justifier le spécisme par des différences générales entre les espèces : c’est le spécisme indirect (ou attributif).
➡ Certaines différences sont réelles : l’espèce humaine est la seule à avoir inventé l’écriture et à être allée dans l’espace.
➡ D’autres différences sont imaginaires, comme l’idée que les animaux non humains seraient menés par « l’instinct » et ne seraient pas rationnels.
➡ Dans les deux cas, ce n’est pas logique d’utiliser ces différences pour justifier les discriminations subies par les animaux, pour deux raisons.
➡ (1) Les différences entre les humain·e·s ne justifient pas les discriminations, alors pourquoi cela justifierait-il la discrimination des autres animaux ?
➡ (2) Les différences utilisées pour justifier le spécisme n’ont aucun rapport avec l’effet des souffrances et privations qu’on inflige aux animaux concernés.
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