➡ Pour faire souffrir, stresser et tuer un animal d’une autre espèce dans une expérience scientifique, il faut pouvoir en tirer un bénéfice et respecter certaines règles.
➡ Pour éviter que les animaux souffrent ou stressent inutilement, les comités d’éthique doivent vérifier que l’expérience respecte les « 3R » : Remplacer, Réduire et Raffiner.
➡ Remplacer veut dire expérimenter sans animaux quand des méthodes existent… mais ça n’oblige personne à créer des méthodes sans animaux ni à prendre les problèmes à la racine (prévention, soutien social…).
➡ Réduire veut dire utiliser aussi peu d’animaux que possible pour un projet… mais les laboratoires utilisent toujours autant d’animaux en France depuis quinze ans.
➡ Raffiner veut dire utiliser des antidouleurs et « enrichir » les cages… mais si c’est jugé nécessaire, les animaux peuvent être dans des cages individuelles vides et ne pas recevoir d’antidouleur.
➡ Tant que ces 3R semblent respectés, les comités d’éthique ne peuvent pas s’opposer à la réalisation d’un projet.
➡ Les animaux utilisés dans ces projets ne peuvent pas comprendre ni refuser ce qui les attend : ils sont vulnérables.
➡ S’ils étaient humains, leur vulnérabilité leur donnerait des #droits supplémentaires contre ce genre d’expériences.
➡ Cette différence de traitement entre humain·e·s et autres animaux, c’est ce qu’on appelle le spécisme : on juge que les souffrances des individus d’autres espèces ont moins de valeur que les nôtres.
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