Le spécisme et l’ “éthique” en expérimentation animale
– Partie 2 –

expérimentation animale 🐁🐇🐕🐖🐓🐟🐍🐙 et antispécisme

🎨 Image réalisée grâce à #wombo #wombodream et #krita .
💻 Texte et mise en forme améliorées grâce aux membres du réseau d’aide à la création du Projet Méduses.

➡ Certaines personnes justifient l’expérimentation animale par l’idée que les autres animaux seraient moins “intelligents” que nous.

➡ Pourtant, alors que les bébés humains sont moins “intelligents” que beaucoup d’animaux, on n’expérimente pas sur eux.

➡ On n’expérimente pas non plus sur les personnes adultes atteintes de troubles neurologiques graves qui les rendent moins “intelligentes” qu’une souris ou un cochon.

➡ Si la différence d’ “intelligence” justifiait l’expérimentation sur des lapins, alors elle justifierait aussi d’expérimentation sur les personnes moins “intelligentes” que ces lapins.

➡ Si une personne expérimente sur une autre personne moins “intelligente” qu’elle sans son accord, on reconnait facilement qu’il y a un problème.

➡ Si une personne dit qu’elle expérimente sur des souris parce qu’elles sont moins “intelligentes” que les humain·e·s, c’est le même problème.

➡ Au lieu de prendre en compte les différences individuelles, on fait appel à des différences globales entre les espèces.

➡ C’est le spécisme, qui nous sépare de toutes les autres espèces animales pour mieux les exploiter.

➡ À cause du spécisme, on protège donc toute l’espèce humaine, en refusant cette protection à tous les autres animaux.