Le spécisme et l’ “éthique” en expérimentation animale
– Partie 1 –

expérimentation animale 🐁🐇🐕🐖🐓🐟🐍🐙 et antispécisme

🎨 Image réalisée grâce à #wombo #wombodream et #krita .
💻 Texte et mise en forme améliorées grâce aux membres du réseau d’aide à la création du Projet Méduses.

➡ Les personnes humaines qui participent à des expériences scientifiques sont très bien protégées par la loi, surtout si elles sont vulnérables.

➡ Dans les laboratoires, les animaux sont bien moins protégés : on peut les faire souffrir, stresser et mourir pour nous.

➡ C’est à cause du « spécisme » : on s’accorde ces droits sur les animaux parce qu’ils ne sont pas humains.

➡ On tente souvent de justifier le spécisme par des différences générales entre les espèces : c’est le spécisme indirect (ou attributif).

➡ Certaines différences sont réelles : l’espèce humaine est la seule à avoir inventé l’écriture et à être allée dans l’espace.

➡ D’autres différences sont imaginaires, comme l’idée que les animaux non humains seraient menés par « l’instinct » et ne seraient pas rationnels.

➡ Dans les deux cas, ce n’est pas logique d’utiliser ces différences pour justifier les discriminations subies par les animaux, pour deux raisons.

➡ (1) Les différences entre les humain·e·s ne justifient pas les discriminations, alors pourquoi cela justifierait-il la discrimination des autres animaux ?

➡ (2) Les différences utilisées pour justifier le spécisme n’ont aucun rapport avec l’effet des souffrances et privations qu’on inflige aux animaux concernés.