Le spécisme et l’ “éthique” en expérimentation animale
– Partie 3 –

expérimentation animale 🐁🐇🐕🐖🐓🐟🐍🐙 et antispécisme

🎨 Image réalisée grâce à #wombo #wombodream et #krita .
💻 Texte et mise en forme améliorées grâce aux membres du réseau d’aide à la création du Projet Méduses.

➡ Souffrir, c’est penser à une douleur ou à un stress que l’on ressent — y réfléchir et les identifier comme des choses négatives pour soi.

➡ Si d’autres animaux sont moins capables de réfléchir à leurs douleurs et à leur stress, ils souffrent moins, et il serait donc moins gênant de les utiliser pour des expériences douloureuses ou stressantes.

➡ Mais certaines personnes humaines ont encore moins cette capacité de réflexion que les autres animaux (voir partie 2).

➡ En plus, la psychologie sociale montre qu’on sous-évalue les capacités des animaux quand on pense qu’ils sont “faits” pour être utilisés (comme quand on parle de “rat de laboratoire” ou de “poulet de chair“).

➡ En fait, on refuse l’anthropomorphisme avec les vaches, les souris, les thons, les poules… alors qu’on remarque souvent les personnalités et l’individualité des animaux dont on est proche.

➡ Tenter de justifier l’expérimentation animale par l’intelligence ou d’autres capacités est donc risqué si on ne veut pas justifier des expériences douloureuses sur certaines personnes humaines. #validisme

➡ En effet, on pourrait imaginer des élevages d’humains modifiés génétiquement qui seraient tenus en captivité et qui ne pourraient rien imaginer de mieux – mais ça parait clairement horrible.

➡ C’est qu’on part du principe arbitraire que toutes les personnes humaines ont des droits fondamentaux que tous les autres animaux n’ont pas.

➡ Tout ça à cause du spécisme et du suprémacisme humain, qui sont à la base de la réglementation et de la réflexion “éthique” sur l’expérimentation animale.